Ces oiseaux qu’on met en cage : poignant et irrésistible

Ces oiseaux qu'on met en cage : poignant et irrésistibleAujourd’hui, je vous propose un roman réaliste que j’ai particulièrement adoré.


« Ces oiseaux qu’on met en cage », quatrième publication de Marjorie Lavasseur, fait partie des œuvres sélectionnés pour le « Prix des auteurs inconnus » dans la catégorie « Réalisme ». L’autrice a également écrit une nouvelle « Et redevenir piéton » et un roman « Une parenthèse dans ta vie… » dont le troisième tome « Tout va bien, je t’aime », vient de paraître.

« Ces oiseaux qu’on met en cage » est disponible en version papier de 264 pages et numérique sur Amazon depuis mai 2017. La couverture a été réalisée par Guillaume Levasseur.

L’histoire

Avocats ou policiers reconnus par leurs paires, Samuel, Manon, Franck et Anne-Lise donnent l’impression d’être maître d’une vie parfaite. La réalité est pourtant tout autre : ce sont des oiseaux prisonniers d’une cage. Un jour, Fabrice, le frère de Samuel ouvre la cage et tente une évasion. Ce premier acte de rébellion pour gagner la liberté va venir bouleverser, à travers les rencontres et les drames, le quotidien des autres oiseaux et de leurs proches.

Mon analyse

Dès le premier chapitre, Marjorie Levasseur nous fait comprendre que la couverture n’était pas sombre pour rien. Le ton est donné, les émotions sont là, le lecteur doit faire face à la dure réalité.

Le lecteur devient alors lui-même un oiseau prisonnier de la cage de Marjorie Levasseur. Il se fait happer par l’émotion, désire découvrir les malheurs des autres personnages, le moment où leur chemin vont se croiser, savoir ce que vont devenir ses oiseaux. Rester prisonnier ? Trouver la liberté ? Mourir ? Il tremble pour eux.

S’il y a de la romance, nous sommes loin de la fleur bleue. Les sujets évoqués sont difficiles et sensibles : manipulation de la part de proches, violence du cercle familiale, homosexualité. Pourtant l’autrice s’en sort très bien. Pas de simplisme ou de jugement moralisateur. Le lecteur découvre des relations complexes entre les tyrans et les oiseaux. Violence physique ou verbale souvent assénée par des hommes derrière l’étendard du chef de famille, mais pas seulement.
Les personnages doivent faire face à leur entourage. La bataille pour la liberté se livre à tout âge : enfants contre leurs géniteurs, anciens contre leur progéniture, entre époux.
Ils luttent pour vivre. Actifs, ils essayent de régler leurs soucis par eux-mêmes, mais sont souvent dépassés par l’ampleur.

Conclusion

J’ai tout simplement adoré. J’ai eu du mal à décrocher. Il fallait bien aller travailler ! Ce roman est sombre et aborde des thématiques difficiles, pourtant il est aussi porteur d’espoir et de bonheur. Une excellente découverte qui gagne à être connue.

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1 réflexion sur “Ces oiseaux qu’on met en cage : poignant et irrésistible”

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