Vous rêvez de devenir écrivain, vous avez écrit un livre et maintenant vous désirez le publier. Vous êtes prêt à prendre votre courage à deux mains et à proposer votre bijou à des maisons d’éditions. Savez-vous que pour publier un livre vous avez le choix entre trois voies ?
La publication à compte d’éditeur
C’est la voie classique, celle où vous envoyez votre texte à une maison d’édition. Elle est appelée à “compte d’éditeur”, car si votre manuscrit est retenu, l’éditeur se charge de toutes les étapes transformant votre précieux texte en livre. C’est lui qui va prendre en charge les frais et assurer la promotion et la distribution de votre livre.
Vous devrez sûrement en faire plusieurs avant de voir votre manuscrit accepté. En cas de refus, je vous encourage vivement à demander les raisons. Premièrement ça vous permettra de vous améliorer et ensuite ça vous permettra de prendre conscience qu’un refus ne signifie pas systématiquement que votre livre est mauvais. La maison d’édition possède une ligne éditoriale qui peut ne pas vous correspondre, sans compter qu’un nouvel auteur est pour elle une prise de risque.
Il existe une multitude de maisons d’édition en France. Certaines ne publient qu’au niveau régional en petit tirage. Certaines sont dédiées à une thématique particulière. Renseignez-vous sur leurs lignes directrices avant de candidater. Une maison d’édition peut mettre un certain temps avant de répondre, alors ne perdez pas de temps avec celles dont les critères ne correspondent pas.
L’édition à compte d’auteur
Ce moyen d’édition est un peu moins connu et souvent confondu avec la publication à compte d’éditeur. Cette confusion est due à la similarité du début du processus : vous envoyez votre manuscrit à un éditeur. Cet éditeur peut être une maison d’édition ou, le plus souvent, un prestataire de services. Les termes “à compte d’auteur” signifie que c’est l’auteur qui avance les frais d’impression et de publicité.
Voyons comment ça se passe. Vous envoyez votre manuscrit à l’éditeur qui le retient. Celui-ci va se charger du travail éditorial technique (relecture, mise en forme) et de la diffusion dans son réseau. En revanche il va vous demander d’assumer les frais pour l’impression et la publicité.
L’autoédition
La troisième voie. Cette fois-ci, il n’y a plus d’intermédiaire. C’est l’auteur qui assume l’intégralité du travail éditorial. C’est par ce biais que j’ai publié “Les pirates du Tobiuo Noir” et ce site y est consacré.
L’autoédition offre une grande liberté aux auteurs. Elle leur permet de rester maître des choix éditoriaux (par exemple le choix de la couverture), de l’intégralité de leurs droits (certains contrats privent les auteurs de leur droit sur les livres audios sans pour autant l’exploiter) et permet une plus grande proximité avec les lecteurs.
Cette liberté a également son retour de médaille. L’auteur doit se débrouiller lui-même pour gérer sa communication, l’administratif et la réalisation du livre. Ce qui ne veut pas dire qu’il est seul. Il va faire appel à des bêta-lecteurs pour la relecture, à un correcteur professionnel, à un infographiste afin de réaliser sa couverture, à toute personne capable de lui apporter un savoir qu’il ne maîtrise pas.
Vous connaissez désormais les trois façons de publier un livre. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux pour vous et pour votre livre. Ces voies ne sont pas exclusives. Rien ne vous empêche de publier un livre à compte d’éditeur et un autre en autoédition. Il y a des auteurs qui ont commencé en autoédition avant de signer en maison d’édition. Pensez également à bien lire et rédiger vos contrats avec des éditeurs. Vous n’êtes pas obligé de vous défausser de tous vos droits. Par exemple certains auteurs pour un même livre délèguent leur droit pour la publication papier à une maison édition, mais gardent leur droit d’auto-éditer le livre audio.
