Après l’effondrement : dernier départ 

Aujourd’hui, l’avis de lecture est consacré à de la Science Fiction : « Après l’effondrement : dernier départ ». Il s’agit d’un roman issu d’une collaboration entre Christophe Martinolli et Thomas Martinetti. Ce duo est notamment à l’origine des bandes dessinées « Seul survivant ». Pour Christophe Martinolli, c’est l’occasion de publier une nouvelle série après sa trilogie « Corps d’État ». « Après l’effondrement : dernier départ » est sorti en janvier 2019, compte 240 pages et est disponible en format papier et numérique sur Amazon ou sur la boutique de l’auteur (possibilité de dédicaces).

La couverture est illustrée par Michel Gibault.

Après l'effondrement : dernier départ
@Michel Gibault https://www.artstation.com/michelgibault

La quatrième de couverture

2101. Une comète va annihiler la vie sur Terre.
Aelys fait partie des élites sélectionnées pour coloniser une nouvelle planète. A l’extérieur de la base de lancement, la civilisation s’est déjà effondrée depuis cinquante ans.
Convaincue qu’elle pourra aider à reconstruire l’humanité après l’impact, Aelys s’enfuit. Sa famille n’a que trente-huit heures pour la retrouver avant le dernier départ.

Mon avis sur « Après l’effondrement : dernier départ »

J’ai beaucoup aimé « Après l’effondrement : dernier départ » pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la critique de notre modèle actuel qui participe à l’effondrement de la société. Si l’effondrement est lié à la découverte d’une comète qui s’apprête à détruire la terre, il est surtout le résultat des choix fait par les humains face à cet enjeux. Les puissants s’unissent et monopolisent les ressources accélérant de ce fait la chute de la civilisation et de l’écosystème.

Ensuite, l’ambiance post-apocalyptique est bien rendu. Nous retrouvons l’impact du temps avec les carrières et les villages abandonnés, mais aussi avec d’un côté la loi de la jungle avec des êtres aveuglés par leur puissance et l’absence de système judiciaire et de l’autre des personnes luttant pour conserver leur humanité et se préserver des premiers.

Puis la localisation de l’action : la majorité du roman se situe en France et plus particulièrement dans les Alpes. Cette proximité du lieu change de la plupart des livres de science fiction se déroulant soit dans un autre monde, soit aux États-Unis. J’ai trouvé cela très plaisant.

Au niveau de la narration, après une introduction qui aura son explication à la fin, nous suivons l’héroïne qui refuse son destin d’élue puis ses proches qui tentent de la retrouver dans une course contre la montre.

Sur les enjeux, deux logiques s’affrontent : aider ceux et celles qui n’ont pas les moyens de fuir ou aller construire une nouvelle civilisation ailleurs ? Aelys choisira-t-elle ses convictions au risque de mourir dans l’impact de la comète ou l’amour familial qui l’implore de survivre en embarquant dans la navette ?

Conclusion pour « Après l’effondrement : dernier départ »

Vous l’aurez compris, « Après l’effondrement : dernier départ » est un coup de cœur. Ce court roman entre Science Fiction et aventure post-apocalyptique nous offre à la fois de l’action et une réflexion sur nos choix de société et de vie. Le deuxième tome de la trilogie devrait sortir bientôt !

Par ici pour d‘autres avis de lecture.

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