Aujourd’hui, pour la première chronique d’un roman policier, nous accueillons « L’ennui du mort vivant » de Luc Doyelle. Il s’agit du quatrième roman de l’auteur qui a également participé à plusieurs ouvrages collectifs. « L’ennui du mort vivant » est sorti au printemps 2017 et est disponible sur Amazon en version papier (202 pages) et numérique. Il bénéficie d’un joli classement : 46ème en littérature humoristique et 56ème dans la catégorie Enquêtes policières.
Je remercie l’auteur pour la demande de service presse via simplement.pro.
L’histoire
Un parchemin est dérobé en Égypte. Un mystérieux personnage désire le récupérer, il n’hésite pas pour cela à assassiner. Lucius Von Lucius, écrivain de polar, va se retrouver mêlé à toute cette pagaille. Réussira-t-il à mettre la main sur le parchemin ? À trouver le fin mot de cette histoire ? Arrivera-t-il à dormir ?
Mon analyse
J’ai trouvé le début déroutant. Je ne comprenais pas bien ce qu’il se passait ni qui racontait l’histoire. En fait, ce livre est l’un des tomes d’une série mettant en scène le personnage de Lucius, qui est l’un des deux narrateurs. N’ayant pas lu les précédents, je ne connaissais pas ce personnage : un écrivain de policier fada d’antiquité (et nul en informatique, à moins que ce ne soit la fatigue).
Toutefois, ce livre n’étant pas la suite d’un autre, même s’il y a des références à des tomes précédents, il n’est pas nécessaire de les avoir lu pour comprendre l’histoire. Les compagnons de Lucius sont représentés au fil du récit.
L’ensemble du livre est écrit à la première personne. Seulement selon les chapitres, le narrateur sera soit un Égyptien qui tient le rôle du criminel, soit Lucius qui mène son enquête, par moment contre son gré. L’histoire contient pas de mal de rebondissements (mon pauvre Lucius) et l’information est très bien gérée.
Niveau style, Luc Doyelle est très proche de San Antonio. On retrouve la narration à la première personne, les jeux sur le langage, l’argot et la désinvolture du « héros » (plus enclin au romantisme qu’Antoine). C’est très bien écrit, bien que ce style peut dérouter. Personnellement, je trouve cela très amusant.
Conclusion
« L’ennui du mort-vivant » est un polar dans la même veine que San Antonio. Jeux de mots garantis. Luc Doyelle nous emmène à la poursuite d’un parchemin en suivant la trace d’un « mort-vivant » et de poils de chèvre. Contrairement à Lucius, j’ai passé un bon moment.