“La légende de Spellman” : hommage aux maîtres de l’horreur

Aujourd’hui, la première chronique d’horreur : la légende de Spellman de Daryl Delight. Pour ceux qui suivent ce site régulièrement, ce nom ne vous est pas inconnu. Il s’agit de l’auteur de Slave and Mistress. Après un roman et une nouvelle érotiques, le voici qui s’attaque à l’horreur.

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La légende de Spellman est disponible sur Amazon en version numérique et papier (142 pages) depuis le 27 septembre.L’ebook est très bien classé à l’heure où j’écrit : 258ème dans la boutique kindle et numéro 1 de la catégorie « Fantômes », numéro 2 de la catégorie « Supernaturel » et numéro 8 dans « Fantastique et Terreur ».

L’histoire

Pierre, Guillaume et Alexis se retrouvent un soir dans une forêt pour se raconter des histoires d’horreur, ou plutôt une : la légende de Spellman. Chacun possède sa propre version des évènements sordides et étranges de cette nuit. Gare à celui qui aura la moins bonne histoire, un gage l’attend.

Mon analyse

Si le genre littéraire n’est plus le même que ces précédents ouvrages, le style de Daryl Delight est bien présent : des scènes sexuelles explicites, d’autres très trash. En revanche, je trouve l’écriture mieux maîtrisée. L’ambiance est plus palpable que dans « Slave and Mistress », les codes de l’horreur sont respectés. L’auteur prend le temps de détailler l’univers.

L’histoire commence par la présentation des trois garçons qui à la manière d’un « Fais-moi peur » nous raconterons chacun leur tour leur version de la légende de Spellman. À chaque fin de récit, nous le retrouvons en guise d’interlude puis pour la conclusion du livre. Chaque histoire est dédié à un grand maître du genre : en premier Wes Craven avec « Scream », puis Stephen King et Stanley Kubrick pour « Shining », enfin James Wan avec « Conjuring ».

Côté ressenti, j’ai adoré la première histoire qui est un slasher. L’ambiance est immédiate. Dès les premières lignes, on se retrouve transporté dans Scream. Daryl Delight maîtrise l’univers du slasher. J’ai moins accroché les suivantes. C’est peut-être dû à ce qu’en horreur ma préférence va aux slashers et aux comédies horreurs (qui sont souvent des slashers ^^ ). Je pense également qu’inverser l’ordre des histoires aurait pu être bénéfique. Les thrillers et l’épouvante jouent en effet plus sur le suspense que le type slasher. Si les histoires sont différentes, on connaît déjà en partie les personnages. Une partie du suspense est donc envolée. Même si l’ordre des histoires est justifié par Daryl Delight dans le récit, inverser la deuxième et la première ne me paraît pas avoir de conséquences néfastes sur l’aventure des garçons.

Conclusion

« La légende de Spellman » propose en réalité quatre variantes de la légende du sorcier. Un excellent moyen de faire revivre nos souvenirs des classiques de l’horreur. L’exercice est réussi, même si je trouve qu’il aurait fallu inverser l’ordre d’apparition des histoires. Comme les précédents, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains : du sexe, du trash, du gore.

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