En décembre dernier, j’ai été interviewé par un journaliste de l’Est Républicain sur mon dernier livre. Je vous livre ici mon expérience et quelques conseils.
La genèse de l’interview
À la suite d’un hashtag sur Twitter avec le nom de Pont-à-Mousson, la ville où se déroule « Deux automnes », un journaliste de l’Est Républicain m’a contacté pour me proposer une interview. C’était un mois après la sortie du livre. Je pense que vous vous doutez de la joie qui s’est alors emparée de moi. Par contre, comment préparer cette interview ? Comment allait-elle se passer ?
L’interview
Une fois la date convenue, les lieux repérés, j’ai réfléchi aux questions auxquelles je pourrais être confrontée et aux réponses que je pouvais apporter. En fait, j’avais peur que ça se passe mal. Une semaine avant l’entretien, un rhume fait son apparition. Je me rassure, d’ici là ça sera bon. Mauvais calcul. La veille au soir, direction le médecin : trois paquets de mouchoirs dans la journée, le contour du nez gercé, de la toux.
Le lendemain, après avoir avalé mes médicaments, je me rends au local de l’Est Républicain à Pont-à-Mousson. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai tenu une heure sans me moucher (ou presque, j’ai profité lorsqu’il s’est absenté un instant ^^).
Je me suis encore fait du mouron pour rien. Le journaliste était bienveillant, sympathique et curieux. Nous avons parlé du livre, de l’autoédition, de l’écriture, du Japon (oui, je suis incorrigible) et même d’arts martiaux. À la fin, il m’a laissé le choix de la photo en intérieur ou en extérieur. Nous en avons pris une devant la tourelle de la maison des sept-pêchés-capitaux et une avec la Moselle où on aperçoit l’abbaye des Prémontrés.
Les conseils
Détendez-vous ! Tout va bien se passer. Je vous conseille tout de même de préparer par écrit les choses importantes et vos références. Non seulement le travail du journaliste sera facilité, mais en plus vous serez assuré que tout est bien écrit correctement.
Puis surtout, je n’avais pas osé, mais contacter votre journal local lors de la publication de votre livre. À la recherche d’actualités locales, vous risquez de les intéresser. Qu’avez-vous à perdre ? Rien. En revanche, vous pouvez y gagner un peu de publicité, de la satisfaction et de la fierté. Quelque temps après la parution de l’article, j’ai été sollicitée pour participer à un salon près de chez moi !
Alors, convaincu.e ?
L’article en question sorti en janvier : Un nouveau regard sur l’automne.