Les carnets de Lou-Anne : La Questrice

Comme promis de longue date sur Twitter, voici mon avis sur le tome 2 des « Carnets de Lou-Anne » d’Isabelle Morot-Sir intitulé : « La Questrice ». Ce deuxième carnet est sorti en décembre 2018 et fait 178 pages. La couverture, réalisée par Towani, représente toujours un carnet en cuir, mais dans un style différent.

Vous pouvez obtenir « Les carnets de Lou-Anne : La Questrice » en format papier via Amazon ou le site de la romancière et en format numérique sur Amazon.

Pour ceux et celles qui découvrent cette série, je vous renvoie vers ma chronique du tome 1 : « La Louve ».

Les carnets de Lou-Anne : La Questrice
@Towani

La quatrième de « La Questrice »

Lou-Anne, soutenue par Sir Robert, vieux chevalier et héros d’une guerre lointaine, est à présent intégrée dans la vie de la cité de Vivefleur. Quels événements va-t-elle encore devoir affronter ? Quels dangers aussi, mais son plus grand défi ne sera-t-il pas de parvenir à ouvrir son cœur ? Alors au travers de ses carnets, elle vient confier ses doutes, ses incertitudes… Et surtout ses espoirs.

Mon analyse

Commençons d’abord par la couverture qui m’a surprise. Je m’attendais à une couverture similaire à la première avec un détail pour différencier ce tome 2 du premier, par exemple la couleur. Ce n’est pas le parti pris par Isabelle Morot-Sir et son illustratrice. Nous retrouvons un carnet en cuir, mais peu semblable à celui de l’opus précédent. En effet pour « La Louve », il s’agissait d’un carnet à lanière de couleur sombre avec une gravure de loup : un air d’aventure et de bohème. Alors que pour « La Questrice », la couverture représente un carnet de cuir marron orné de fleurons et d’un entrelacs. Ainsi par rapport au précédent, une impression de dureté se dégage. Le fer, l’écriture gothique et l’entrelacs renvoie à la représentation populaire du Moyen-Âge : une époque sombre, conflictuelle et mystique. Ce pourrait presque être un grimoire de sorcière.

Sur l’impression générale, j’ai trouvé le début un peu long. Il y a en effet un rappel pas forcement inutile de la situation. Or j’avais hâte de découvrir de nouvelles péripéties de notre héroïne ! En revanche, une fois l’intrigue lancée, je me suis régalée.

Sur la forme, la structure du récit est plus décousu. Elle se rapproche d’un vrai journal et s’éloigne du roman.

Au niveau du genre, le lecteur retrouve le côté intrigue et résolution d’enquêtes qu’il avait pu suivre dans le tome 1 ainsi que le côté romance. En effet, si dans « La Louve », Lou-Anne avait dû découvrir un nouveau monde et batailler pour s’y intégrer, désormais il compose son quotidien. L’occasion d’en apprendre plus sur cet univers et les peuples qui le composent. Alors que Lou-Anne se heurte aux croyances populaires auxquelles elle n’adhère pas, ses enquêtes l’emmènent en dehors de la ville et invitent les liens tissés lors du tome précédent à se développer. Nous en apprenons alors plus sur les personnages. La romance se développe tandis que l’héroïne avance, inconsciemment, vers son destin.

Car, après s’être intégrée à ce environnement et avoir retrouvé un quotidien, sa vie bascule de nouveau. Le premier tome voit Lou-Anne se battre pour s’intégrer à ce nouveau monde, le deuxième montre qu’elle est désormais l’un de ses éléments. Que nous apportera le dernier tome ? Lou-Anne retournera-t-elle chez elle ? Le souhaite-t-elle ? Ou deviendra-t-elle un pilier essentiel assurant l’équilibre de ce monde ? Mais n’est-elle pas elle-même une pièce importée voué à chambouler ce monde ?

Conclusion

Isabelle Morot-Sir nous propose avec ce deuxième tome une suite réussie aux aventures de la Louve. Nous en apprenons plus sur ce monde et ses personnages tandis que la romance progresse et les péripéties s’enchainent. Hâte de lire le troisième tome.

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