Les pirates du Tobiuo Noir en mars 2020

Ohayô nakama !*

Vous êtes nombreux et nombreuses à réguliérement prendre des nouvelles des Pirates du Tobiuo Noir. Je vous en remercie vivement ! Cela fait chaud au coeur et me motive fortement. Mais alors où en est-il ce roman ?

Une mise en marche difficile

Le début fut laborieux. J’ai passé un temps fou sur la préparation : rétroplanning de la publication à la préparation, recherches historiques, remise en cause de ma communication, lectures sur les techniques d’écriture et de marketing, mise en place de la méthode flocon,…

Après plusieurs mois, j’avais un plan composé de trois parties avec 12 chapitres découpés en plusieurs scènes et des fiches pour mes personnages principaux.
J’étais épuisée. Tout ce travail préliminaire m’avait coupé l’envie d’écrire. J’avais dépassé le temps imparti à cette étape et je ne rêvais que de passer à autre chose.

Je me suis tout de même forcé à écrire la première partie qui reprenait en grande partie la nouvelle déjà paru avec quelques modifications. Là aussi, les délais n’étaient pas respectés, mais je gardais espoir de publier cette première partie gratuitement en juin 2019.

Le camp Nanowrimo d’avril 2019 fut l’occasion de me fixer comme objectif d’écrire la deuxième partie en un mois. J’ai atteint 40 % du nombre de mots que j’avais défini, mais surtout j’avais complétement dévié de mon plan. Lors de ce challenge, je me suis rendue compte que la structuration minutieuse que j’avais mis en place si durement me bloquait. J’ai repris plaisir à écrire lorsque j’ai commencé à écrire les scènes dans le désordre ou tout simplement à en inventer. J’ai donc abandonné l’idée de suivre à tout prix mon plan.

Changement d’optique

Pendant que je bataillais avec ma partie deux, je décidai finalement de ne pas publier la première partie en juin. Cela m’aurait obligé à bâcler certaines tâches et je ne le souhaitais pas. Le temps me donna raison, car Elijaah Lebaron, à qui j’avais confié la première partie en première lecture, me proposa des changements forts intéressants, mais nécessitant une réflexion et un travail de réécriture conséquent. À cela s’ajouta de nombreux déplacements professionnels et de la fatigue. Il ne m’en fallut pas plus pour mettre les pirates en jachère. Toutefois, il était désormais acquis que le planning ne serait pas respecté et que la qualité du roman primait sur une éventuelle date.

Reprise de l’écriture des Pirates du Tobiuo Noir

Si j’ai écrit quelques pages en novembre 2019, c’est vraiment depuis fin janvier 2020 que la régularité a commencé à pointer son nez. D’abord tous les deux ou trois puis quotidiennement début mars. J’ai alors commencé à voir la différence.

Non seulement il était plus aisé d’écrire dans le prolongement de la scène précédente, car je l’avais encore en mémoire, mais mon rythme d’écriture s’est élevé. Alors que jusqu’à présent je stagnais à un petit 800 mots par heure, je suis désormais facilement à 1 000 mots par heure. Lors de ma dernière séance d’écriture, j’ai même atteint 1 200 mots par heure ! Quelques mots de plus ? Peut-être, mais ça fait une page de plus par heure et si on prend un challenge comme le Nanowrimo l’objectif est accessible en 42h au lieu de 63h !

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Conclusion de mars sur les Pirates du Tobiuo Noir

Après un début laborieux, je commence enfin à trouver ma méthode de travail ! Si je n’atteinds pas encore un ryhtme quotidien, j’ai pu voir les bénéfices d’une écriture régulière.

À l’heure actuelle, le manuscrit comporte 38 232 mots, soit 153 pages. Alors que je visais sans y croire les 40 000 mots (160 pages), je pense désormais que le manuscrit approchera les 55 000 mots (220 pages). Je compte profiter du camp Nanowrimo d’avril pour terminer le premier jet !

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Matane ! *