C’est la question qui concluait mon dernier mail. Vaste sujet, la procrastination. Peut-être as-tu réfléchi de ton côté sur ton propre pourquoi, ou peut-être pas ^^
Voici le mien.
Les raisons de la procrastination
Il y a plusieurs raisons qui s’entremèlent et interagissent entre elles.
La première est la confiance en soi. Rien d’étonnant, elle touche tout le monde à des degrés divers. Lors de la parution de mon premier livre, je n’y avais pas été confronté. Seul comptait pour moi la concrétisation d’un rêve d’enfance. Depuis je progresse, je me documente, j’étudie. Paradoxellement, plus j’ai de connaissances sur les techniques et méthodes d’écriture, moins je me sens légitime.
À ce moment-là, s’immisce la deuxième source de blocage : le perfectionnisme. Je connais la théorie et je réalise que ce n’est pas ce que je fais dans la pratique. Au final, je culpabilise ou je me laisse abattre devant le saut à faire pour traverser le fossé séparent mon niveau actuel du niveau parfait.
La procrastination intervient alors : soit en s’enlisant dans la réécriture, soit en lisant encore plus de méthodes, soit en faisant autre chose.
Procrastination : comment s’en sortir ?
S’interroger pour connaitre son pourquoi est pour moi la première chose à faire. Les raisons pour lesquelles tu procrastines ne sont pas forcément les miennes.
Une fois que tu sais pourquoi, tu peux commencer à contre-attaquer. Oui, nous n’allons pas nous laisser mille millions de mille sabords !
Pour ma part, je commence par me rappeller que malgré tous les défauts de mon premier livre, il a suscité l’enthousiasme de plusieurs lectrices et lecteurs.
Ensuite, je me rémémore mon soulagement à la lecture de “Ecriture, mémoire d’un métier” (lien affilié) de Stephen King et plus récemment une vidéo de Jupiter Phaeton qui ont bien réussi tous deux et pourtant l’un ne fait pas de plan et l’autre relit à peine avant d’envoyer en bêta-lecture. Amélie Nothomb a également déclaré qu’elle ne réécrivait pas (à la 6ème minute), elle écrit directement son jet final. Comme quoi, chacun son fonctionnement. Au final ce sont les lecteurs et lectrices qui jugent.
Enfin, lorsque je me sens démunie devant une tâche trop grande, j’essaie de la diviser en une plus petite. Un pas après l’autre, un mot après un mot.
Mes objectifs pour avril
Ça y est le coup de départ du camp Nano d’avril a été tiré. Je ne me suis pas encore élancée, je laisse le peloton prendre de l’avance. Bon, en vrai, mon échauffement n’est pas tout à fait terminé. Mais j’ai défini mon objectif : finir la relecture du roman écrit lors du Nanowrimo ! (La différence entre Nanowrimo et camp Nano)
Un autre objectif est de trouver un titre, au moins temporaire, pour vous parler de ce live, car “le récit écrit en novembre dernier pendant le Nanowrimo” c’est pas terrible !
Continuer à envoyer une newsletter à l’équipage tous les quinze jours et les publier sur les réseaux sociaux quelques jours plus tard.
En bonus, commencer à plancher sur ma nouvelle idée de roman.
Après ce long mail, je te souhaite une bonne journée !
Rendez-vous dans quinze jours pour un point d’étape sur le camp Nano et, pour les membres de l’équipage, un petit quizz 🙂
